4 | HISTOIREIl répond aux questions que lui posent ses collègues confrontés aux difficultés inhérentes aux complications horlogères. Il voit d’un rapide coup d’œil les défauts qui entravent les réalisations de ses confrères et les aide à améliorer leurs précieux garde-temps.Il passe toute sa vie dans la demeure familiale, attaché à ses racines. Il s’éteint au Locle en 1826 après avoir travaillé pen-dant près de 80 années à développer son art, l’art horloger.abraham -LouIs PerreLet, L’InVenteurPendant plusieurs années, il consacre la plupart de son temps à mettre au point un système de remontage automatique fiable et robuste ( vers 1760 ). Dans cette idée, il y a certes la notion utopique du mouvement perpétuel, mais surtout la notion pratique qui permet d’éviter le fastidieux remontage à clef des montres de poche. Vers 1770, Abraham-Louis Perrelet avait déjà mis au point et monté plusieurs mouvements équipés de masse de remontage dite « marteau », développant une première version du mouvement à remontage automatique appelé « mouvement à secousse ». Quelques années plus tard – et après plusieurs problèmes de résistance dus aux chocs subis par le mouvement lorsque la masse «marteau» termine sa course – il met au point un sys- tème de masse oscillante, fixée sur l’axe central du mouvement et appelée communément aujourd’hui « le rotor ».